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Collection « Art et photographie »

Collection Fabre vol. 1
Éric Fabre (s.l.d.)
256 pages couleur, 24 x 30 cm, cartonné
textes français et anglais
ISBN 978-2-87317-540-5
35 €, 2019
Commande : https://www.exhibitionsinternational.be/documents/catalog/9782873175405.xml

Pour ce premier volume de sa collection consacré à Isidore Isou, écartant l’approche chronologique qui ne rend pas compte des fulgurances de ce personnage hors norme, et non plus des longues périodes d’interruption de sa production, Éric Fabre a fait le choix d’une approche thématique. C’est que, afin de se livrer à d’autres activités que l’art comme l’étude des mathématiques, de la biologie, de la médecine ou de l’économie politique, Isou laisse ses chantiers artistiques ouverts, quitte à les reprendre des années plus tard. François Coadou, qui a publié et commenté les Lettres de Guy Debord à Marcel Mariën, trace ici un portrait intellectuel et spirituel de l’artiste. Il propose, entre autres choses, une réponse intelligente et circonstanciée à la question pernicieuse posée par Asger Jorn dans L’Internationale situationniste, n° 4 : « S’agit il d’un système religieux ou bien artistique ? » Éric Fabre a choisi pour sa part de commenter les peintures polémiques présentées à la galerie Namher en 1962 et Roland Sabatier, l’un des principaux protagonistes de la manifestation de la « danse ciselante » au théâtre de l’Ambigu en 1965, nous en rend compte ici, photos à l’appui.

François Coadou enseigne la philosophie à l’École nationale supérieure d’art de Limoges et l’histoire de l’art à l’Université de Limoges. Il a récemment édité la correspondance entre Guy Debord et Marcel Mariën (La Nerthe, 2015) et dirigé des ouvrages collectifs sur Guy Debord et Isidore Isou (Art Book Magazine éditions, 2017).

Éric Fabre a été galeriste de 1974 à 1997. En 1986 Jim Palette, le nom de plume du journaliste à Libération du lettriste Jean-Pierre Gillard, lui fait rencontrer Isidore Isou par l’intermédiaire de son secrétaire Roland Sabatier. Il a ouvert à Bruxelles, avec son fils Ferdinand Fabre, un lieu d’exposition, le Garage Cosmos qui montre fréquemment les artistes lettristes.

Roland Sabatier rejoint le groupe lettriste en 1963 et participe depuis aux activités de ce mouvement dans le cadre duquel il aborde conjointement les arts sonores, le théâtre, le cinéma, le roman, la peinture, etc.