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Collection « Art et photographie »

Guido’Lu
224 pages, 216 illustrations noir et blanc, 21 x 29,7 cm
ISBN 978-2-87317-486-6
30 €, 2017
Commande : https://www.exhibitionsinternational.be/documents/catalog/9782873174866.xml

Le mode répétitif du geste, du mot, de la phrase, de l’image et l’amplification de l’émotion sont le reflet de notre travail tentaculaire, et c’est l’écriture qui est ici choisie comme vecteur pour cette création (de 1979 à 2004). En ces temps de manque saoulé de passé, de présent, de futur, « parti pris » dévoile d’emblée son fonctionnement, son processus néfaste dont chaque instant est un nouveau départ vers une extention à court terme… coin soulevé sur l’absence de réflexion, l’agitation, la suspension du geste réfléchi, ce livre est un cri où l’omniprésence de la souffrance et l’angoisse de la vie reflètent somme toute les effets d’un monde soi-disant « augmenté » en tout genre… rapport-constat de ratés râlés qui se veut juste à propos… vraiment ?… ou simplement une construction avide du chaos qui nous dévore… ce manque d’esquive, ce pas de danse, cette légèreté, ce poison aromatisé du bonheur… ceci n’est rien que le reflet d’une mise au point… d’une mise à mort… il ne reste que la peur de tout perdre qui nous encombre… jeu de plein, jeu de vide - jeu de mots, jeu d’espace - un point à l’endroit, un point à l’envers… ensemble hypothétique

Guido-Lu’ est un duo d’artistes formé en 1992. Adepte des installations évolutives, des processus combinatoires et des manipulations et détournements d’images et d’objets, il mêle performances, espaces sonores et projections vidéo afin d’engendrer d’infinies corrélations et résonances. Petite Pilule pour la folie, Opérette en 36 tableaux (La Lettre volée, 2005) a été nominé pour le prix Werkleitz Project Grant 2004 au Kasseler Dokumentarfilm und videofest à Cassel. Leur création se focalise sur l’élaboration de nombreux clips et films dont les thèmes revendiquent tout à la fois la mesquinerie, l’espièglerie, le mensonge, le détournement, le vrai semblant, l’hypocrisie, l’hystérie… Mais quel que soit le concept de l’œuvre, le point de départ et son processus en tant que tel sont toujours immanquablement en situation de déséquilibre… en porte-à-faux entre « aspect-référence-affect » avec un regard pluriel tranchant « critique-clinique-ludique ». expositions et projections (festivals de vidéo) à travers le monde.