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Collection « Art et photographie »

Pour une culture nucléaire
Cécile Massart
128 pages, quarichromie, 17 x 24 cm
ISBN 978-2-87317-511-5
25 €, 2018
Commande : https://www.exhibitionsinternational.be/documents/catalog/9782873175115.xml

Cet ouvrage collectif réunit autour de la figure de l’artiste belge Cécile Massart des contributions d’une vingtaine d’artistes plasticiens (il s’agit d’Anne Bertinchamps, Annick Blavier, Véronique Boissacq, Charlotte Boulc’h et Lucie Schlosseler, Barbara C. Branco, Manuel Canteria, Jocelyne Coster, Jean Cotton, Réginald De Coster, Natalia de Mello, Jeanpascal Février, Margaux Frasca, Sébastien Hermans, Flora Hubot, Pierre Martens, Bernard Maquet, Anne Marquet, Michel Mazzoni, Pauline Mikó, Pierre Moreau, Hélène Mutter, Lucie Payoux, Vincent Strebelle, Gaspard Struelens, Laura Ten Zeldam, Nikolaï Thyregaard, Marcel Vandeweyer, Zoé Van Der Haegen, Bernard Villers, Alice Vissers, Christine Zerque) qu’elle invite à participer à des expositions destinées à sensibiliser le public et les autorités publiques à la question du marquage des sites d’enfouissement des déchets nucléaires pour les générations à venir mais aussi à engager le monde culturel dans une réflexion salutaire sur notre culture nucléaire encore largement impensée. D’où la contribution dans cet ouvrage de quelques spécialistes et d’experts scientifiques qui livrent des informations mais aussi des outils pour penser l’anthropocène nucléaire (Michèle Minne, Ele Carpenter, Céline Kermisch, Danielle Leenaerts, Dirk Somers, Aldo Guillaume Turin).

Cécile Massart concentre son travail sur la recherche d’un mode de transmission de la mémoire des sites de déchets radioactifs dans le paysage. Suite à de nombreux voyages dans les pays nucléarisés, elle expose dès 1994 et publie ses travaux sous le titre : « un site archivé pour alpha, bêta, gamma ». En 2008, l’artiste dessine un ensemble de marqueurs et publie un livre aux éditions de La Lettre volée sous le titre de Cover. Le but est de rendre lisible à la surface cette strate archéologique des XXe et XXIe siècles et appeler à la responsabilité de tous. Quelle politique adopter pour l’avenir ? Quel patrimoine voulons-nous transmettre ? Concernant plus spécifiquement les déchets hautement radioactifs, l’artiste ouvre de nouveaux champs d’investigation avec le « laboratoire ». Situé sur le périmètre du site naissent ainsi de nouveaux espaces collectifs pour la création et un renouveau du rôle de l’artiste pour la sécurité du monde vivant.