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Collection « Art et photographie »

Jean-François Pirson
ISBN 978-2-87317-411-8
176 pages, 150 illustrations couleur et noir et blanc, 12 x 17 cm, cousu
20 €, 2014
Commande : https://www.exhibitionsinternational.be/documents/catalog/9782873174118.xml

L’arpenteur marche pour prendre la mesure du monde dans les champs qui le préoccupent : phénoménologique, choréographique ou géographique, plastique, anthropologique et politique. L’arpenteur est aussi la personne qui parcourt, en la révélant à elle-même, un petit morceau de terre connu ou négligé, tentant de faire corps avec lui, sans but précis, la personne qui considère cette expérience comme un simple moyen – poétique – de lier sa vie à l’étendue de notre humanité. La danse de l’arpenteur découvre une part nomade du travail plastique de Jean-François Pirson dans ses pratiques : photographies, dessins, marches, actions et installations. Un cheminement dont la succession des chapitres se lit en une phrase ouverte : habiter / traverser / comme une danse / tout homme porte une chambre en lui / arpenter, glaner, cartographier / des limites comme chemins / dans l’étendue de notre humanité. Un texte de l’ethno-anthropologue Véronique Nahoum-Grappe introduit ce parcours.

Jean-François Pirson (1950) architecte, initié à la danse, docteur en arts (Barcelone), professeur honoraire à l’Institut Supérieur d’architecture Lambert Lombard (Liège), poursuit, depuis 2005, ses activités artistiques et pédagogiques de manière indépendante et itinérante. Associant la marche et la photographie à ses pratiques exploratoires de l’espace, il a notamment participé à la Biennale internationale de la photographie « Territoires » à Liège (2008) avec le projet « Terrain vague » puis a monté d’autres installations telles que « D’ans et autour » à Ans, dans le cadre de « Y a pas d’lézart », Province de Liège (2009) ; « Dessine-moi un voyage » au CAV de Coimbra au Portugal (2010) ; « Si un jardin peut-être », à librairie Quartiers Latins dans le cadre de l’« Été de la photographie de Bruxelles » (2010) ; « Dans l’étendue de notre humanité » pour le 11e Festival Photo d’Alep en septembre 2012. Il a publié La Structure et l’Objet (Liège, Mardaga, 1984) ; Le Corps et la Chaise (Taviers, Métaphores, 1990) ; Terrain vague (Liège, Façons de voir, 2008) et, à La Lettre volée : Aspérités en mouvements (2001) ; Dessine-moi un voyage (2006) ; Entre le monde et soi (2008) ; Cahiers de Beyrouth (2009).