Aligato
Arts de chair
Communication sans objet (La)
Conte de la mère morte
Culture en trompe-l’œil (La)
De la perplexité
Etrangère n° 2 (L’)
Etrangère n° 38/39 (L’)
Etrangère n° 43/44 (L’)
Etrangère n° 53-54 (L’)
Etrangère n° 59 (L’)
Etrangère n° 8/9 (L’)
Etrangère n°21/22 (L’)
Hommage à Claude Javeau
Ironie de la communication (L’)
Même les fantômes
Reine Eupraxie (La)
Zigzagure (La)
D’un pas déviant
De si près, l’ici du corps
Encres
Etrangère (L’) n° 60
Etrangère n° 1 (L’)
Etrangère n° 23/24 (L’)
Etrangère n° 25 (L’)
Etrangère n° 29/30 (L’)
Etrangère n° 31/32 (L’)
Etrangère n° 35/36
Etrangère n° 37 (L’)
Etrangère n° 38/39 (L’)
Etrangère n° 4/5 (L’)
Etrangère n° 42 (L’)
Etrangère n° 43/44 (L’)
Etrangère n° 45 (L’)
Etrangère n° 46 (L’)
Etrangère n° 47/48 (L’)
Etrangère n° 49 (L’)
Etrangère n° 50 (L’)
Etrangère n° 51-52 (L’)
Etrangère n° 53-54 (L’)
Etrangère n° 55 (L’)
Etrangère n° 56 (L’)
Etrangère n° 57-58 (L’)
Etrangère n° 59 (L’)
Etrangère n°21/22 (L’)
L’étrangère n° 61
Neiges
Oeil et le Mur (L’)
Paysage à la croisée des regards (Le)
Reprises de paroles
Vertiges de la main
Art abstrait (L’)
D’un pas déviant
Encres
Espace dérobé (L’)
Etrangère (L’) n° 60
Etrangère n° 35/36
Etrangère n° 37 (L’)
Etrangère n° 38/39 (L’)
Etrangère n° 4/5 (L’)
Etrangère n° 43/44 (L’)
Etrangère n° 45 (L’)
Etrangère n° 46 (L’)
Etrangère n° 50 (L’)
Etrangère n° 51-52 (L’)
Etrangère n° 53-54 (L’)
Etrangère n° 55 (L’)
Etrangère n° 56 (L’)
Etrangère n° 57-58 (L’)
Etrangère n° 8/9 (L’)
Etrangère n°10/11 (L’)
Etrangère n°13 (L’)
Etrangère n°16/17/18 (L’)
Hamid Tibouchi
Jean-Michel Reynard
L’étrangère n° 61
Reprises de paroles
Vertiges de la main
Henry-Pierre Jeudy
Préface de Pierre-Yves Soucy
Photographies de Charles Paulicévitch
96 pages, 15 x 21 cm
978-2-87317-650-1
17 €, 2025
Ce livre rassemble trois textes écrits à la mémoire d’une disparue et d’une morte. Un journal, une pièce de théâtre et le parcours d’une courte exposition. L’imaginaire du monde des morts agite l’esprit du monde des vivants, les fantômes du réel deviennent des images de boucles temporelles qui s’entrelacent en l’absence de toute autre finalité que celle du temps qui ne passe pas. Le journal ante-mortem est écrit par un schizophrène si conscient de l’être qu’il ressemble à l’histoire d’une fracture de l’inconscient. L’interrogation perpétuelle sur la mort découvre sans cesse des traces d’origine comme si la mort avait déjà eu lieu. La pièce de théâtre est composée à partir de lettres adressées à une amante défunte, jetées à la rivière ou portées sur sa tombe par une amie. Le récit de l’exposition raconte comment les relations amoureuses intimes se projettent sur le territoire en fabriquant les liens entre le temps qui fait semblant de passer et l’espace qui se circonscrit en lieux de mémoire. Ces textes sont bouleversants, magnifiques à bien des égards car ce témoignage d’outre-tombe est surtout prétexte à dévoiler des pans entiers
de la vie vécue qui refont surface comme un bréviaire.
Henri-Pierre Jeudy, né à Paris en 1945, est philosophe, sociologue et écrivain. Chercheur au CNRS, il a enseigné l’esthétique à l’École d’Architecture de Paris-Villemin. Il a publié une quarantaine d’ouvrages dont Fictions théoriques (Paris, Léo Scheer, 2003) ; L’Exposition des sentiments (Paris, Circé, 2008) ; Nouveau discours amoureux suivi d’un Dialogue avec René Major (Paris, Léo Scheer, 2008) ; plus récemment L’Imaginaire des architectes et La Farandole des illusions (Paris, Sens et Tonka, 2012 et 2017) ainsi que La Zigzagure et De la perplexité (Bruxelles, La Lettre volée, 2016 et 2018), Un sociologue dans un Voltaire (Grane, Créaphis, 2022).
Pierre-Yves Soucy est poète, essayiste. Co-directeur des éditions La Lettre volée, il dirige la revue de poésie L’Étrangère ainsi que les éditions Le Cormier.