Devenir-cochon de Wim Delvoye (Le)
Hans Holbein
Jean Siméon Chardin
Jérôme Bosch
Michel Frère
Axel Claes, Patrick Corillon, Jocelyne Coster, Pascal Courcelles, Damien De Lepeleire, Natalia de Mello, Guido Lu, Thomas Israël, Anne Penders, Evelyn Fischer, Agnès Geoffray, Alain Géronnez, Myriam Hornard, Djos Janssens, Marin Kasimir, Anne Lefebvre, Cécile Massart, Michel Moers, Xavier Noiret- Thomé, Jean-François Pirson, Sébastien Reuzé, Laurence Skivée, Robert Suermondt, Walter Swennen, Daniel Walravens.
Dessins et collages
Entreface
Entreface
Etrangère n° 25 (L’)
Fiction territoriale (art, jeu, scène, territoire)
Multiples
Peinture
Relire le monde, relier les gens
Rencontres de 2013 à 2018
Robert Suermondt
Robert Suermondt
Robert Suermondt
textes français / anglais de Pierre Sterckx
136 pages, 200 illustrations en quadrichromie et noir et blanc, 27 x 21 cm, cousu
ISBN 978-2-87317-354-8
24,00 €, 2009
Commande : https://www.exhibitionsinternational.be/documents/catalog/9782873173548.xml
La peinture de Robert Suermondt m’apparaît irrésistiblement comme une série de plans cinématographiques, écrit le critique d’art Pierre Sterckx qui préface cet ouvrage. Elle « fait son cinéma », nous invitant devant elle à faire le nôtre. Mais pas du tout selon des arrêts sur images. Le cinéma-peinture de Suermondt concerne le montage. C’est du matériau-temps. Le cadre est dans l’espace, dirait Suermondt, alors que Godard déclarait : « Le cadre est dans le temps. » Allez savoir où passe le temps, où s’exerce le mouvement, qu’est-ce qui est dedans, qu’est-ce qui file au dehors dans cette peinture dont l’axe essentiel est de créer des catastrophes, des créodes (séries de catastrophes) et même tout simplement de composer du chaos. […] Les plongées cinématographiques de Suermondt ne l’éloignent pas du tout de la peinture. Il ne s’agit pas de la trahir ou de la perdre. On peut d’ailleurs songer à son propos à de prestigieuses références picturales, celles-là mêmes inspirées par des univers extérieurs à la peinture : Rosenquist (la publicité) ou Caravage (l’opéra). Suermondt se machine (se fabrique) un montage, quelque chose de baroque, au sens où le baroque est un art des télescopages et des débordements. […]
Robert Suermondt (Genève, 1961), de nationalités suisse, slovène et néerlandaise, vit et travaille à Bruxelles. Il a fait ses études à l’École supérieure des arts visuels de Genève et a bénéficié d’une résidence à la la Rijksakademie van Beeldende Kunsten d’Amsterdam. Depuis 1986, il a fait de nombreuses expositions collectives et individuelles en Suisse, en Hollande, en France, en Belgique, en Angleterre, en Italie, en Espagne, en Allemagne et au Brésil. Il expose en solo cette année à la galerie Fabian et Claude Walter (Zurich) et à la galerie Briobox (Paris).