Aspérités en mouvements
Axel Claes, Patrick Corillon, Jocelyne Coster, Pascal Courcelles, Damien De Lepeleire, Natalia de Mello, Guido Lu, Thomas Israël, Anne Penders, Evelyn Fischer, Agnès Geoffray, Alain Géronnez, Myriam Hornard, Djos Janssens, Marin Kasimir, Anne Lefebvre, Cécile Massart, Michel Moers, Xavier Noiret- Thomé, Jean-François Pirson, Sébastien Reuzé, Laurence Skivée, Robert Suermondt, Walter Swennen, Daniel Walravens.
Cahiers de Beyrouth
D’être en montagne
Dessine-moi un voyage / Draw me a journey
Dêtre en montagne
Entre là
Entre là
Entre le monde et soi
Etrangère n° 49 (L’)
Jean-François Pirson
La danse de l’arpenteur (exposition)
Nous sommes ici
Relire le monde, relier les gens
Rencontres de 2013 à 2018
Jean-François Pirson
ISBN 978-2-87317-411-8
176 pages, 150 illustrations couleur et noir et blanc, 12 x 17 cm, cousu
20 €, 2014
Commande : https://www.exhibitionsinternational.be/documents/catalog/9782873174118.xml
L’arpenteur marche pour prendre la mesure du monde dans les champs qui le préoccupent : phénoménologique, choréographique ou géographique, plastique, anthropologique et politique. L’arpenteur est aussi la personne qui parcourt, en la révélant à elle-même, un petit morceau de terre connu ou négligé, tentant de faire corps avec lui, sans but précis, la personne qui considère cette expérience comme un simple moyen – poétique – de lier sa vie à l’étendue de notre humanité. La danse de l’arpenteur découvre une part nomade du travail plastique de Jean-François Pirson dans ses pratiques : photographies, dessins, marches, actions et installations. Un cheminement dont la succession des chapitres se lit en une phrase ouverte : habiter / traverser / comme une danse / tout homme porte une chambre en lui / arpenter, glaner, cartographier / des limites comme chemins / dans l’étendue de notre humanité. Un texte de l’ethno-anthropologue Véronique Nahoum-Grappe introduit ce parcours.
Jean-François Pirson (1950) architecte, initié à la danse, docteur en arts (Barcelone), professeur honoraire à l’Institut Supérieur d’architecture Lambert Lombard (Liège), poursuit, depuis 2005, ses activités artistiques et pédagogiques de manière indépendante et itinérante. Associant la marche et la photographie à ses pratiques exploratoires de l’espace, il a notamment participé à la Biennale internationale de la photographie « Territoires » à Liège (2008) avec le projet « Terrain vague » puis a monté d’autres installations telles que « D’ans et autour » à Ans, dans le cadre de « Y a pas d’lézart », Province de Liège (2009) ; « Dessine-moi un voyage » au CAV de Coimbra au Portugal (2010) ; « Si un jardin peut-être », à librairie Quartiers Latins dans le cadre de l’« Été de la photographie de Bruxelles » (2010) ; « Dans l’étendue de notre humanité » pour le 11e Festival Photo d’Alep en septembre 2012. Il a publié La Structure et l’Objet (Liège, Mardaga, 1984) ; Le Corps et la Chaise (Taviers, Métaphores, 1990) ; Terrain vague (Liège, Façons de voir, 2008) et, à La Lettre volée : Aspérités en mouvements (2001) ; Dessine-moi un voyage (2006) ; Entre le monde et soi (2008) ; Cahiers de Beyrouth (2009).