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Revue « L’Étrangère »

Illustration de Pascal Courcelles,
148 pages,14 x 22 cm
ISBN 978-2-87317-492-7
25 €, 2017
Commande : https://www.exhibitionsinternational.be/documents/catalog/9782873174927.xml

L’importance de l’œuvre poétique de Philippe Denis ne fait aucun doute. Les orientations qu’il aura prises au fil de ses voyages, comme des ses explorations des oeuvres de poètes américaines, comme Emily Dickinson ou Sylvia Plath, pour ne prendre que ces exemples, signale l’originalité de cette œuvre. Dans le présent volume, Alain Mascarou, qui a initié ce projet de publication en collaboration étroite avec Christine Dupouy et Fabrice Schurmans, rappelle ce mot de Denis, qui résume l’attitude que ce dernier tient face à la vie : « Dans le combat entre le monde et toi, seconde le monde. » Et il poursuit : « Philippe Denis, obstiné à ferrailler, dans sa dialectique calleuse, avec l’expression poétique, semble suivre la règle de Kafka, et mettre toute son énergie d’écrivain à seconder tout ce qui s’oppose à lui dans son entreprise. S’il traite de lyrisme, c’est pour y mettre un frein, réduire le registre à l’aphasie, s’il s’agit de sublime, c’est un autre contrat que le sien qui est en cause, à la rigueur c’est d’une écriture touchant presque au sublime qu’il se réclame. Cette poétique du contre-élan, de la contre-expertise, ne l’enferme ni en lui-même ni dans une dimension spéculative. Tout au contraire. Pour lui les chemins de la création sont ouverts au pas, et s’il est une constante dans l’oeuvre à partir de Divertimenti (1991), c’est qu’elle reconnaît ce qu’il doit à une fringale d’espaces, d’usages du monde et des langages (littérature, peinture, musique) – voire aux gens qu’il croise. »

Pierre-Yves Soucy : « ouverture : cheminement de l’attente » ; Philippe Denis : « Fourmillements suivi de tambouille (inédits) » ; Alain Mascarou : « sur les routes où la ronce est libre » ; Emmanuel Laugier : « Poétiser le witz » ; Sara Arena : « Figures de l’instant » ; Christine Dupouy : « E.D. – encore et toujours » ; Fabrice Schurmans : « Sylvia Plath vers l’uluda » ; François Lallier : res nullius ; Alain Mascarou : Deux lectures critiques ; François Lallier : « Une errance lumineuse » ; John E. Jackson  : « L’insecte dans l’obscurité du bois » ; Monique Petillon : « « Une ferveur vigilante » ; Dominique Grandmont : « Ce secret superbe et terrible » ; Bibliographie critique.